Si la loi est acceptée, qu’est-ce qui change concrètement ?
La loi va fixer des conditions cadres pour le développement des nouveaux ouvrages de production tout en protégeant l’environnement et le paysage. Elle permet aux investisseurs de réaliser les projets qui nécessitent d’importants moyens financiers. Elle permet de fixer des garanties pour les clients afin de mitiger le risque d’emballement des prix de l’énergie grâce à une obligation pour les fournisseurs de s’approvisionner sur plusieurs années à l’avance et de garantir dans l’approvisionnement de base 20% d’énergie au moins acquise sur le long terme ou produite localement.
Si la loi n’est pas acceptée, que se passe-t-il ?
La loi existante a atteint ses limites et n’offre pas les conditions nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par la Confédération. Elle n’est pas adaptée pour mitiger la volatilité des prix. Elle n’offre pas de mécanisme pour renforcer la sécurité d’approvisionnement.
Qui soutient la loi ?
La loi est soutenue par tous les partis politiques, à l’exception de l’UDC qui est divisé, par de nombreux acteurs économiques et scientifiques, ainsi que par les grandes organisations environnementales comme le WWF et Pro Natura. Retrouvez les arguments pour ici.
Qui sont les opposants ? Quels sont leurs arguments ?
Il s’agit principalement des opposants aux projets éoliens et aux parcs solaires, comme la Fondation Franz Weber, Helvetia Nostra et Paysage Libre. Ils ont été rejoints par une partie de l’UDC. Les opposants ne sont pas d’accords avec la nouvelle pesée des intérêts entre la protection de la nature et du paysage, d’une part, et la production d’énergie, d’autre part. À noter que les grandes associations environnementales (WWF, ProNatura) soutiennent la loi.